La commune de Collonge-Bellerive a une superficie de 610 hectares. Elle est composée essentiellement des villages de Collonge et de Vésenaz, ainsi que des hameaux de Saint-Maurice, de Bellerive et de la Repentance. La paroisse de Collonge apparaît dans les textes en 1153. Celle de Saint-Maurice est citée dès 1275. Cette dernière formait une paroisse distincte qui fut réunie à Collonge au XVIe siècle. Collonge devenue commune en 1792, prit le nom de Collonge-Bellerive en 1797. Les habitants de la commune s’appellent les Collongeois ou Belleriviens. Si l’on peut affirmer que l’église de Collonge existe au moins depuis 1153, date à laquelle elle a été mentionnée dans une bulle du Pape Eugène III, la paroisse, quant à elle, est certainement encore plus ancienne. Jusqu’à la Réforme, elle dépendait du prieuré de Saint-Jean-hors-les-Murs. C’est en 1536 que Berne prend possession du territoire de Collonge-Bellerive. Elle devient ensuite savoyarde après la conclusion du traité de Lausanne en 1564, puis française lorsque les troupes de la République envahissent la Savoie en 1792, et redevient sarde à nouveau en 1814. C’est le 16 mars 1816 que Collonge-Bellerive sera enfin rattachée définitivement à la Suisse et au canton de Genève par le traité de Turin conclu avec la Savoie. La commune, après un passé voué à l’agriculture, a aujourd’hui une vocation essentiellement résidentielle. On y compte toutefois de nombreuses entreprises artisanales, des commerces et des professions libérales. |